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L’Équipe rapportent que la LFP a saisi le tribunal de commerce de Paris pour forcer Joye Media SL, la société mère du diffuseur de football français Mediapro, à payer après que la firme ait refusé d’effectuer un paiement de 172 millions d’euros dû le 5 octobre, deux mois seulement après année, 1,15 milliard d’euros par an a débuté un accord de diffusion.
Le journal révèle que Joye Media SL a signé une «garantie de solidarité», qui l’oblige à couvrir les impayés de sa filiale, mais aussi tous les frais et intérêts, avec la LFP, le 26 novembre 2018, six mois après l’appel d’offres pour le prochain grand Contrat de diffusion de football français. Dans le contrat, les patrons de Joye Media Jaume Roures et Tatxo Benet ont leurs signatures comme garants, tandis que l’ancien PDG de LFP Didier Quillot est le bénéficiaire.
Ce contrat de six pages détaille les obligations de Joye Media SL, qui doit couvrir Mediapro Sport Francia en cas de faillite de sa filiale. Joye Media SL doit effectuer tous les paiements dus par Mediapro si ce dernier ne peut pas le faire, soit 780 M € par saison, soit un total de 3,12 Md €.
La clause exacte se lit comme suit pour ce que Joye Media SL doit couvrir: «Obligations de paiement, remboursements, intérêts, intérêts de retard, honoraires, commissions, dépenses de tout montant et de toute nature.»
Avec des intérêts commerciaux à travers l’Europe et l’Espagne et un chiffre d’affaires annuel d’environ 2 milliards d’euros, Joye Media SL doit désormais répondre à la demande légitime de la LFP, mais elle ne semble pas pressée.
La LFP a ainsi été contrainte de contracter un prêt supplémentaire de 120 M € et d’utiliser 50 M € de ses propres fonds pour distribuer l’argent que les clubs attendaient le 5 octobre. Cette décision des patrons de la LFP doit être validée par l’Assemblée générale de la LFP lundi.